Thrustmaster T3PM : Mon avis honnête sur ce pédalier en 2024

Le catalogue de produits de Thrustmaster comprend plusieurs périphériques sim-racing, ce qui rend le fabricant français très populaire chez les coureurs à travers le monde. Il faut dire que l’aventure Thrustmaster dans le sim-racing ne date pas d’hier, et ce fabricant s’est fait un nom dans le game, aux côtés de Fanatec et de Logitech.

Le but principal d’un fabricant de périphériques sim-racing s’est de vendre ses produits au maximum de personne. Et pour ce faire, ce dernier se doit de proposer une certaine gamme dans son catalogue. Chez Fanatec par exemple, le fabricant allemand dispose de trois gammes distinctes de produits : la CSL qui représente l’entrée de gamme, la ClubSport c’est le milieu de gamme et la Podium s’occupe du haut de gamme. Bien évidemment, chaque gamme dispose de ses propres produits.

Le fabricant français n’a pas vraiment la même approche de compartimentalisation de sa gamme comme Fanatec, et c’est franchement un peu n’importe quoi concernant les produits de Thrustmaster. Pour cet article, je vais aborder un pédalier, le T3PM, qui est juste un peu au-dessus du T3PA, et c’est l’exemple typique d’un produit qui n’appartient pas vraiment à une gamme de périphériques sim-racing. Je vais vous parler de ses points forts et de ses points faibles, en plus de vous donner mon avis dessus.

Caractéristiques principales et techniques du pédalier

• Pédalier construit entièrement en plastique, avec des plaques de pédale en métal
• 3 pédales ajustables
• Compatibles avec toutes les plateformes disponibles sur le marché
• Capteurs magnétiques sur les pédales
• Le frein dispose d’un ressort à l’arrière pour simuler une résistance
• 4 modes de dureté du frein
• Ne nécessite pas un cockpit pour être utilisable

Design du T3PM

Pour le design du T3PM, Thrustmaster a repris, à quasi l’identique, celui du T-LCM en changeant uniquement les matériaux utilisés. Nous avons donc un périphérique très sobre, avec une couleur noire qui domine tout le produit.

Les 3 pédales sont quasiment identiques dans leur design, à l’exception de celle du frein qui possède un renfort à l’arrière pour accueillir le ressort de résistance. En parlant du ressort, ce dernier est chromé, avec quelques pièces de couleur rouge et blanche.

Pour le repose-pied, ce dernier est texturé avec des reliefs en forme de Y. C’est beau, je dois l’avouer, et ça le démarque de la concurrence.

Personnalisation du montage

Etant donné que le T3PM vise à remplacer le T3PA sur les setups milieu de gamme, ce pédalier peut donc être utilisé à même le sol et sur un cockpit, châssis ou support. Pour qu’il ne bouge pas sur le sol, vous avez des pads en caoutchouc un peu partout en bas, et ces derniers permettent une très bonne adhésion sur la plupart des surfaces. De plus, le T3PM n’est pas en Load Cell, ce qui lui évite de partir en vacances à chaque gros freinage.

Pour le montage sur un châssis, cockpit ou autre support, vous avez des points de fixation en dessous qui pourront accueillir les vis. Cette opération de montage sur un rig est très facile à réaliser et ne vous prendra pas beaucoup de temps à faire non plus.

Fabrication et finition

Le T3PM utilise abondamment du plastique pour sa structure, et c’est un peu normal car c’est une version cheap du T-LCM, et améliorée du T3PA. Tout est en plastique sur ce périphérique, de la structure, au repose-pied, en passant par les pédales. Vous avez seulement les plaques de pédale en métal chromé, ce qui réhausse l’aspect global du périphérique.

Pour la finition, c’est bien fait. Je n’ai pas remarqué de bavures ou de défaut de fabrication, et c’est un peu normal étant donné que Thrustmaster est dans le game des périphériques sim-racing depuis plus de 20 ans. Le plastique est peint correctement, et toutes les pièces sont bien assemblées. Dans l’ensemble, le T3PM est un produit bien fabriqué et bien fini aussi, même si le plastique est l’acteur principal.

Prise en main du pédalier

Vu que le T3PM est entièrement en plastique, ce pédalier est léger entre les mains, ce qui est une bonne chose en somme, surtout pour ceux qui n’ont pas de cockpit. Les pédales d’accélérateur et d’embrayage sont souples, très faciles à enfoncer lors de vos sessions de sim-racing. De plus, Thrustmaster a utilisé des capteurs magnétiques qui permettent de mieux enregistrer vos inputs.

Pour la pédale de frein, cette dernière est équipée d’un ressort pour simuler la résistance lors de vos courses. Il y a certes 4 modes de freinage en fonction de vos préférences, mais ça ne vaut pas le feeling et le ressenti d’un Load Cell. Le frein peut être un peu dur au pied, et c’est clairement mieux que celui sur le T3PA. Néanmoins, le T3PM reste loin derrière le T-LCM de Thrustmaster, du moins sur tout ce qui est feedback.

Sensations pendant le jeu

Le T3PM, même s’il ne fait pas le poids face au T-LCM, est une grosse évolution du T3PA qui est beaucoup trop basique à mon sens. Pour les sensations, les trois pédales disposent de capteur de pression H.E.A.R.T, qui sont des capteurs magnétiques très précis d’après le fabricant, et je peux vous assurer que c’est le cas. Dès que vous effleurez à peine les pédales d’accélérateur ou d’embrayage, il y a une lecture de données, avec franchement une zone morte qui est minime.

Pour la pédale de frein, le ressort à l’arrière est réglable en 4 différents modes de résistance. Niveau feeling, encore, ce n’est pas au même niveau qu’un Load Cell, mais ça se défend pas mal du tout. Sur PC, le T3PM exploite pleinement les 14 bits de résolution, ce qui lui permet d’avoir un large spectre de lecture de votre input. Et sur console, c’est seulement 10 bits, mais c’est toujours très bien, croyez-moi.

La pédale de frein, en fonction du réglage du ressort, peut être dure lors des freinages, mais le feeling est plutôt linéaire, contrairement à un Load Cell. Grâce au capteur H.E.A.R.T, je n’ai pas tant que ça remarqué de dead zone sur la pédale de frein, du moins avec mon réglage de dureté. C’est assez souple au pied, et commencera à devenir un peu plus dur à l’approche de la butée.

Compatibilité du pédalier T3PM

Alors, le T3PM est compatible avec toutes les plateformes disponibles sur le marché : PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et PC. C’est vraiment complet et c’est ça aussi qui fait la force de Thrustmaster.

Concernant les autres périphériques de la marque, le T3PM est également compatible avec tout le catalogue du fabricant, ce qui ne devrait pas vous poser de problème du tout, même si vous avez un ancien setup. Et c’est exactement la même chose pour les titres sim-racing : Thrustmaster est un grand nom du game, et tous les jeux le prennent en charge nativement.

Rapport qualité-prix

Ce pédalier est affiché actuellement à 130 € sur le site du fabricant, mais cela peut baisser jusqu’à 100 € parfois. A ce prix, c’est franchement un excellent produit surtout lorsqu’on voit la concurrence qu’il y a en face et qu’on détermine qu’il n’y a pratiquement rien qui s’en approche, que ce soit niveau prix ou performance.

La qualité de fabrication est bonne, même si le T3PM fait appel à du plastique. Et les sensations sont correctes pour la plupart des coureurs. En ce qui me concerne, le T3PM possède un très bon rapport qualité-prix.

Mon verdict sur le T3PM de Thrustmaster

Le T3PM est un pédalier que je recommande à tous les pilotes qui ne peuvent pas se permettre d’acquérir un T-LCM, mais qui cherchent un pédalier qui s’en approche assez pour nous offrir de bonnes sensations de conduite. Certes, il y aura toujours un vide assez gros entre les deux pédaliers, mais il ne faut pas oublier que le T-LCM coûte 100 € de plus que le T3PM, et vous aurez besoin d’un cockpit pour monter le pédalier Load Cell de Thrustmaster.

Si vous cherchez un bon pédalier du fabricant français de périphériques sim-racing, que vous avez un budget limité et que votre setup ne comprend pas de cockpit, dirigez-vous les yeux fermés vers le T3PM, car c’est un produit que je recommande et que j’apprécie beaucoup. Petit conseil : attendez les périodes de promo pour le trouver à 100 €.