Thrustmaster T-LCM : Mon avis honnête sur ce pédalier en 2024

De nombreuses marques sont actives dans le domaine du sim-racing, et ce depuis au moins 20 ans. Si vous êtes un fan de la discipline, ou bien un fan de jeux vidéos tout court, vous connaissez très certainement des noms comme Logitech ou Thrustmaster. Ces deux fabricants ont su imposer leur marque sur le segment des périphériques de jeux, que ce soit sim-racing, pilotage, manette, etc.

Tous les bons coureurs, du moins ceux qui consacrent une partie de leur temps à courir et à s’améliorer, vous diront qu’un setup sim-racing se compose principalement d’un volant, d’une base et d’un pédalier, même si certains pourraient vous dire que le dernier périphérique est optionnel. Cependant, le pédalier est tout aussi important au sim-racing que l’est le volant, et un bon pédalier fera la différence sur toutes les courses.

Fort de plus de 20 ans d’expérience, Thrustmaster sait fabriquer des périphériques sim-racing pour pratiquement tous les joueurs. Dans ce qui suit, je vais vous présenter le T-LCM, un pédalier en Load Cell qui vient épauler le volant TS-PC Racer afin de compléter la gamme racing du fabricant. Je vais vous parler de ses caractéristiques, de ses points forts et de ses points faibles, et vous donner mon avis.

Caractéristiques principales et techniques du pédalier

• Pédale de frein en Load Cell avec une pression max de 100 kg
• 3 pédales en métal
• Structure alliant plastique et métal
• Connexion RJ12 et USB
• Compatible avec toutes les plateformes (Xbox, PC, Playstation), quel que soit l’écosystème
• Fonctionne avec la gamme de base T-Series de Thrustmaster
• Réglage des pédales sur 3 axes
• Calibrage du freinage à l’aide du logiciel de Thrustmaster
• Capteurs magnétiques avec technologie H.E.A.R.T.

Design du Thrustmaster T-LCM

On sait tous que Thrustmaster est une marque qui propose principalement des périphériques sim-racing de milieu de gamme. De ce fait, le fabricant utilise du plastique à foison afin de réduire les coûts de production et donc être compétitif sur le segment.

Le T-LCM ne déroge pas à cette règle, et son design est plutôt réussi je trouve. Les pédales sont en métal brossé, et le repose-pied est lui aussi en métal, mais d’un aspect plutôt chromé. Enfin, ça dépend de l’angle de vue, mais il est beau quand même. Dans l’absolu, le T-LCM ressemble beaucoup aux autres pédaliers de la marque, et vous allez tout de suite le reconnaître en le croisant sur le net.

Moi je trouve qu’il est sobre, même si la combinaison de couleur n’est pas des meilleures. Le noir avec le chromé peut se marier avec de nombreux setup, mais c’est un peu brillant. Néanmoins, l’exécution est réussie et le T-LCM reste une belle pièce.

Personnalisation du montage

Thrustmaster a développé le T-LCM afin de venir titiller Fanatec sur son propre terrain. Il est donc tout à fait normal de voir que la priorité a été mise sur le montage du pédalier sur un cockpit. Cependant, vous avez en tout 5 pads en dessous qui permettent au T-LCM de bien rester en place sur la plupart des surfaces sur lesquelles il est posé, en plus de son poids (5.3 kg) qui ajoute une dose d’adhérence.

Pour les châssis, Thrustmaster a prévu 4 vis qui permettent de boulonner le T-LCM à un cockpit. Une fois en place, le pédalier ne bougera pas d’un poil, même si vous faites des sessions de sim-racing de plusieurs heures. D’ailleurs, si vous comptez jouer pendant de longues périodes, je vous conseille d’utiliser un cockpit ou bien de coller le T-LCM contre un mur afin d’éviter tout glissement éventuel. Si cela vous intéresse, j’ai déjà donné mon avis sur certains cockpits que vous pouvez retrouver en cliquant juste ici.

Fabrication et finition

Même si Thrustmaster vise Fanatec avec le T-LCM, la qualité de fabrication n’est pas encore au point pour concurrencer le fabricant allemand. Ne vous méprenez pas ! Le T-LCM est très bien conçu, avec une bonne finition, mais ce n’est pas au même niveau que Fanatec.

Thrustmaster a utilisé 2 matériaux pour son pédalier : du plastique et du métal. Le plastique représente presque toute la structure du T-LCM, et le métal est présent sur les pédales et le repose-pied. Certains pourraient penser que ce n’est pas solide, mais je peux vous assurer que le T-LCM est costaud, et surtout bien fini.

L’ayant minutieusement inspecté en le sortant de sa boîte, j’étais heureux de retrouver la qualité de fabrication de Thrustmaster. Toutes les pièces sont bien usinées, sans aucune bavure. D’ailleurs, la structure du T-LCM se compose de deux pièces amovibles, dont l’inférieure est renforcée avec une plaque de métal pour encaisser les freinages. C’est bien fait et surtout conçu pour durer longtemps. Certes, le plastique n’est pas prémium, mais tant que le périphérique encaisse les aléas du quotidien des sim-raceurs sans brancher, je peux vivre avec.

Prise en main du pédalier

Première impression en le sortant de sa boîte, le T-LCM est assez lourd avec ses 5.3 kg. Pas aussi lourd qu’un Fanatec ClubSport V3 et ses 8kg (sur lequel j’ai déjà donné mon avis juste ici), mais c’est quand même lourd. Les pédales sont solidement ancrées à la structure du pédalier et bougent superbement bien sur leur axe. Les pédales d’accélérateur et d’embrayage sont équipées de ressorts plutôt mous, avec des capteurs magnétiques. Concernant la pédale de frein, c’est là où le plaisir commence. Cette dernière utilise un Load Cell afin de renforcer l’immersion de pilotage.

Niveau ergonomie, le T-LCM est un bon élève, et vous offre la possibilité de régler les pédales sur 3 axes, de même que la résistance des ressorts. D’ailleurs, 6 autres sont livrés avec le pédalier afin d’accommoder le maximum de coureurs. L’ayant utilisé sur le sol et sur un cockpit, je dois avouer que le T-LCM glisse un peu sur du parquet, surtout si vous y allez franco sur le frein. Sur un cockpit, il est littéralement boulonné au châssis.

Sensations pendant le jeu

Place aux sensations que procure le T-LCM. Comme je vous le disais, ce pédalier utilise un Load Cell pour la pédale de frein et c’est enfin une bonne chose de voir cela chez Thrustmaster. Cette technologie repose sur l’utilisation d’un capteur de pression qui fourni des données réelles en fonction de la force que vous exercez sur la pédale. Pour faire simple : plus vous appuyez dessus, pour le freinage est puissant, comme c’est le cas dans une vraie voiture, et franchement, ça change tout par rapport aux potentiomètres.

En jeu, c’est juste réaliste, voilà le mot, surtout pour les gros freinages. Pour les autres pédales, à savoir l’embrayage et l’accélérateur, c’est l’utilisation de capteurs magnétiques permettant d’enregistrer les entrées du coureur. Cela procure non seulement une meilleure précision de lecture, mais augmente considérablement la fiabilité du T-LCM vu qu’il n’y aucun contact entre les pièces.

L’accélérateur est plutôt mou, et l’embrayage est un poil plus dur. Quant au frein, avec le bon ressort, vous pouvez avoir une pédale franchement dure, nécessitant 100 kg de pression pour l’enfoncer. Je peux vous dire que les sensations seront bien au rendez-vous si vous avez l’habitude d’un pédalier à potentiomètres (T3PA par exemple, sur lequel j’ai déjà donné mon avis juste ici).

Compatibilité du Thrustmaster T-LCM

Le T-LCM est compatible avec toute la gamme de base/volant T-Series de Thrustmaster, ce qui vous donne un très large éventail de produits si vous utilisez la connexion RJ12. Et si vous avez des produits d’une autre marque, le câble USB fera l’affaire sur toutes les plateformes.

Concernant les châssis, c’est la même histoire : le T-LCM est pris en charge par pratiquement tous les cockpits disponibles sur le marché, notamment ceux de Playseat. Et pour les titres, c’est pareil, avec une compatibilité sur tous les jeux de sim-racing.

Rapport qualité-prix

Affiché à 229.99 € sur le site de Thrustmaster, le T-LCM se trouve facilement à 200 € sur Amazon et les autres vendeurs en ligne. Pour ce prix, c’est un excellent produit, avec un très bon rapport qualité-prix. Certes, ce n’est pas au même niveau qu’un ClubSport V3, mais c’est quand même une bonne alternative au géant allemand du sim-racing.

Mon verdict sur le T-LCM de Thrustmaster

Thrustmaster m’a franchement surpris avec son premier pédalier à Load Cell pour vraiment pas cher. Bon, c’est vrai que l’utilisation du plastique fait cheap et ça fait surtout peur d’utiliser à fond le T-LCM, mais j’ai été bien surpris de voir que ce pédalier est tout de même robuste et bien conçu.

Honnêtement, pour 200 € je trouve que c’est un excellent choix, surtout pour les sim-raceurs qui débutent dans la discipline ou bien ceux qui souhaitent s’améliorer sans dilapider leurs économies. Ce n’est pas au même niveau qu’un ClubSport V3, certes, mais il ne faut pas oublier que le bijou de Fanatec coûte 2 fois plus cher. Si j’ai un budget limité pour un pédalier en Load Cell, le choix est vite fait : Thrustmaster T-LCM ! Mais si ce n’est pas le cas, et que vous souhaitez investir dans une pépite, alors je vous conseille vivement de jeter un oeil à mon avis sur le Fanatec Clubsport v3.