Le Fanatec CSL Cockpit en quelques mots
Avantages & Inconvénients
✅ Design tubulaire robuste
✅ Compatible avec tous les produits de Fanatec
✅ Prix compétitif
❌ Siège et autres supports vendus séparément
❌ Siège sans glissière, nécessitant des clés pour l’ajustement
ㅤ
Fanatec est un acteur majeur de l’industrie du sim-racing depuis plus de 20 ans. L’expérience de la marque, surtout dans les bases Direct Drive, n’a plus vraiment besoin d’être prouvée. C’est Fanatec, il y a quelques années, qui a démocratisé les bases Direct Drive pas chères au commun des mortels, avec ses CSL DD de 5 et 8 nm.
Grâce à ces deux périphériques, un tout nouveau segment a vu le jour : celui des bases à faible puissance. En effet, le bas de gamme était principalement dominé par Logitech et Thrustmaster avec des produits à entraînement par engrenages ou courroies. Ces deux technologies sont correctes, mais ne font pas le poids face au Direct Drive.
Voulant élargir sa gamme, Fanatec vient de lancer un produit venant compléter son catalogue. Les connaisseurs savent très bien qu’il manquait quelque chose au géant allemand du sim-racing, et c’était des cockpits. Mais cela vient de changer avec l’arrivée du CSL Cockpit, un châssis compact et pas cher, venant ajouter une autre bonne raison de plonger dans l’écosystème de Fanatec.
Caractéristiques principales et techniques du cockpit
- Structure en aluminium tubulaire avec des renforts et braquets en acier
- Prend en charge tous les périphériques sim-racing récents disponibles dans le catalogue Fanatec
- Châssis avec position de conduite de type GT, Rallye, Nascar. Peut également être configuré pour du karting
- Support de pédalier réglable en angle et en profondeur
- Support de base réglage entre 0 et 30°
- Support de siège réglable, avec la possibilité
- Support d’écran qui prend en charge des moniteurs allant jusqu’à 34’’ en wide, et 49’’ en ultrawide
Design du CSL Cockpit
Le CSL Cockpit s’inspire beaucoup, selon moi, des stands et autres supports pour volant : le design tubulaire est simple, minimaliste et sobre niveau coloris. On retrouve une structure en tube d’aluminium, avec des renforts en acier. Le siège vient se boulonner sur un socle, de même que le pédalier.
La robe noire du CSL Cockpit lui va très bien, parsemée de quelques logos de la marque et de deux tubes jaunes au niveau du support pour la base. En ce qui me concerne, c’est très beau, et surtout minimaliste. Ça change un peu des concurrents sur ce segment, notamment Next Level Racing avec ses designs utilisant énormément de rouge.
Assemblage du cockpit
Le CSL Cockpit vous sera livré entièrement démonter, et la tâche de l’assembler vous incombera. L’opération en elle-même n’est pas si ardue à réaliser, mais vous prendra un peu de temps néanmoins, surtout si vous la faites seul.
Même si le CSL Cockpit est un châssis compact, vous aurez besoin d’une deuxième paire de mains pour l’assembler si vous êtes novice. Les pros trouveront son montage rapide et sans trop d’accroc, grandement dû au fait que les pièces sont bien emballées et le guide très clair.
Personnalisation du montage
Ce cockpit est compatible avec tout l’écosystème actuel de Fanatec, et cela comprend les CSL DD, les ClubSport DD et les Podium DD pour les bases, les CSL et ClubSport Pedals pour les pédaliers, le ClubSport Shifter et Handbrake.
Pour le pédalier, vous avez la possibilité d’utiliser ceux d’autres marques, comme Moza ou Thrustmaster, car le pattern de montage reste le même. Et quant au shifter et handbrake, le support (vendu séparément) peut accommoder ceux d’autres marques, mais vous aurez du mal à installer les plus gros. Ce cockpit a été développé et conçu pour accueillir les produits de Fanatec en priorité, et cela se confirme au niveau du support de base qui ne prend en charge que celles de Fanatec. De plus, vous avez des réglages au niveau de l’inclinaison des bases (entre 0 et 30°), en fonction de celle que vous avez ou allez choisir ; les CSL proposent le plus grand angle, et les Podium le plus réduit à cause de leur taille.
Fanatec propose également un nouveau siège (CSL Cockpit Seat) pour son châssis. Son montage se fait rapidement sur son socle, mais il n’y a malheureusement pas de glissières, ce qui peut rendre les opérations d’ajustement un peu fastidieuses si vous êtes deux à utiliser le CSL Cockpit. Mais bon, à ce prix, je peux fermer les yeux sur ça.
Fabrication et finition
Fanatec utilise de l’aluminium pour la structure tubulaire, et de l’acier pour les renforts et les braquets. C’est très bien fabriqué, comme on a l’habitude de le voir sur les périphériques de la marque allemande. La qualité est là, que ce soit sur les pièces en métal, les supports ou bien la peinture.
Toute la structure du CSL Cockpit est vraiment solide et bien fabriquée pour un châssis compact. Il faut savoir que ce dernier est compatible avec la Podium DD2, une base qui développe 25 nm de couple. Même si c’est le premier rodéo de Fanatec dans le monde des cockpits, franchement, c’est réussi.
Sensations pendant le jeu
Alors, que vaut le CSL Cockpit en tant que rig sim-racing ? Ma foi, c’est un très bon début pour Fanatec. La structure est solide, et je l’ai essayé avec une ClubSport DD+ qui crache tout de même 15 nm de couple en constant.
Niveau réglage, sur la base on a entre 0 et 30° d’angle, mais c’est en relation avec la base utilisée. Je m’explique : sur une CSL DD, vous aurez les 30° en entier étant donné que cette dernière est relativement petite de taille. Mais avec une Podium DD1 ou DD2, vous aurez un angle plus petit en raison de la taille de la base.
Pour le siège, le CSL Cockpit Seat s’assemble très facilement sur sa structure, mais c’est limité niveau ajustement. Je veux dire par là que vous devrez sortir à chaque fois les clés si vous voulez changer la position de conduite, car il n’y a pas de glissières. Mais bon, sur un cockpit d’entrée de gamme, je peux comprendre ça.
Au niveau du socle du pédalier, vous pourrez y mettre un bon nombre de périphériques de Fanatec ou d’autres marques. Cependant, j’ai ressenti une légère flexion lors de gros freinage avec le Load Cell. Je ne peux pas me prononcer sur le long terme, mais ce n’est pas méchant.
Et pour le support de shifter/frein à main, il est très bien positionné, et parfaitement adapté pour les produits de Fanatec.
Compatibilité du CSL Cockpit
Ce châssis est compatible avec tous les périphériques sim-racing de Fanatec, et je n’ai franchement pas besoin de le mentionner. Vous pourrez y installer les bases de la moins puissante, à la big daddy Podium DD2, et il ne branchera pas du tout.
Le socle du pédalier est quant à lui compatible avec les périphériques d’autres marques, comme Moza ou Thrustmaster par exemple. Cependant, le support latéral du shifter/frein à main est petit et limitera vos options. En gros, vous pourrez y installer qu’un seul périphérique concurrent, mais les deux de Fanatec.
Pour le siège, c’est plutôt standard, mais il n’y a pas de glissière. Par contre, pour la base, seules ceux de Fanatec sont prises en compte, et les récentes seulement avec fixation latérale.
Rapport qualité-prix
Le CSL Cockpit s’échange contre 400 € en configuration nue. Le rapport qualité-prix est très bon je trouve, surtout avec l’excellente finition du châssis, de même que sa solidité. C’est un cockpit compact, mais très robuste à utiliser en sim-racing. De plus, le siège ne vous coûtera que 100 € en plus, et c’est un excellent deal en ce qui me concerne.
Mon verdict sur le cockpit CSL de Fanatec
Le premier châssis de Fanatec est franchement une réussite, sur pratiquement tous les points. Il se veut être parfait pour les coureurs qui ont déjà les périphériques de la marque allemande, ou du moins la base, et aussi pour ceux qui veulent se monter un rig complet.
Si vous êtes déjà un client de Fanatec, je vous conseille le CSL Cockpit. Il fera votre bonheur sur pratiquement tous les points. De plus, le châssis complet ne vous coûtera que 600 € avec tous les supports.