Le Logitech G RS 50 en quelques mots

Avantages & Inconvénients
✅ Couple maxi de 8 nm
✅ Prix agressif par rapport à la puissance développée
✅ Bonne qualité de fabrication
✅ Equipements moins chers lorsqu’ils sont achetés séparément sur Xbox
❌ Base plus chère sur Playstation que sur les autres plateformes
Logitech est une marque mondialement connue pour ses périphériques gaming PC, notamment sa gamme de souris, claviers, et casques. Le fabricant Suisse propose aussi une gamme de périphériques sim-racing pour les amateurs et débutants en pilotage de voitures virtuelles.
Jusqu’à 2022, le marché principal de Logitech pour les périphériques sim-racing, c’était le bas de gamme avec des bases simples, offrant du feedback pour les novices uniquement. Cela a changé durant cette année-là, car la marque avait lancé son premier bundle Direct Drive, le G Pro Racing. Logitech avait marqué les esprits à l’époque, et profitant de sa lancée, réitère cela aujourd’hui avec le RS50, un bundle qui vise le segment juste en-dessous de la G Pro, c’est-à-dire celui des bases DD de moins de 10 nm de couple.
Sur notre setup sim-racing, on retrouve donc la nouvelle base Direct Drive qui va de pair avec un nouveau volant entièrement rond, et un pédalier Load Cell de 75 kg sur le frein. Que vaut le RS50 face à la concurrence, notamment le CSL DD de chez Fanatec ? Et bien c’est ce que nous allons voir.
Caractéristiques principales et techniques du bundle
- Bundle disponible avec base et volant pour PC/Xbox et PC/PS
- Base développant 8 nm de couple max
- Structure entière en métal pour la base et le volant (aluminium)
- Compatible avec le nouvel écosystème de Logitech, notamment des volants
- TrueForce, qui est une couche supplémentaire de feedback, notamment en vibration
- Volant de 29 cm de diamètre avec structure en aluminium et cuir TPU sur l’arceau
- Commandes réparties sur un hub avec 2 palettes à l’arrière et le nouveau Quick Release de Logitech
- Compatible avec PC, Xbox et Playstation, à condition d’avoir les bons équipements
- Disponibilité d’un nouveau pédalier RS Pedals en Load Cell de 75 kg
Design du G RS 50

Le design du RS50 n’a franchement rien à voir avec celui de la base G Pro Racing. Ici, on sent que Logitech s’est légèrement inspiré de la concurrence en offrant un caisson de taille réduite, avec une forme assez triangulaire, et des ailettes un peu partout sur ce dernier.
S’agissant du volant, je dirais que c’est un mix entre celui de la G Pro et des G923 : globalement ça ressemble beaucoup au G Pro, mais avec la touche des volants budget friendly de chez Logitech. Résultat : la roue est petite en termes de diamètre (29 cm), mais l’arceau est plutôt épais, ce qui apporte un bon confort de conduite.
Pour ce qui est du pédalier, il est assez simple avec une construction en métal, et seulement 2 pédales, le tout peint en noir. Vous avez un kit embrayage qui est disponible sur le store de Logitech au cas où.
Personnalisation du montage
Logitech propose une pince pour monter la base à du mobilier, assurant une bonne prise avec ce dernier. Que vous utilisiez une table, un bureau ou tout et n’importe quoi, l’installation est très facile à réaliser, et la pince offre un bon niveau de maintien.
Le volant intègre un hub à l’arrière qui accueille le Quick Release de Logitech. Pour installer la roue sur la base, il suffit de tirer sur la bague, aligner les deux éléments et enfoncer le QR en place. Simple, efficace et surtout très solide niveau connexion.
Et si vous avez un cockpit, ne vous inquiétez pas, Logitech ne vous a pas oublié car la base intègre un système de fixation par le bas avec des écrous pour sécuriser le tout. L’opération est tout aussi simple qu’avec la pince, ce qui permet à Logitech de marquer de nombreux points en ce qui me concerne.
Fabrication et finition du bundle
Là où Logitech frappe fort par rapport à son concurrent direct, c’est-à-dire Thrustmaster, c’est la qualité de fabrication. La marque met l’accent sur le prémium sur pratiquement toute sa gamme de périphériques sim-racing, et le RS50 n’échappe pas à la règle.
Le moteur électrique est dans un caisson en métal, ce qui permet d’avoir une structure solide, et aussi une qui dissipe efficacement la chaleur générée par ce dernier. Les ailettes sur la base offrent un niveau supplémentaire de dissipation thermique, en plus de rehausser le design du périphérique.
Pour le volant, ce dernier repose sur une structure en aluminium, avec un effet brossé sur le plastron. C’est beau, très bien fabriqué, et surtout bien découpé aussi, car le hub prend place au centre du volant avec un genre de pass-through pour certaines commandes.
Sur l’arceau, on retrouve du cuir TPU qui recouvre entièrement la roue. C’est lisse, et Logitech a rajouté des surpiqûres en noir à l’intérieur. C’est beau, et très bien fini.

Prise en main du volant
La roue fait 29 cm de diamètre, avec un arceau qui est assez gros. Niveau prise en main, les commandes sont très proches de vos doigts. J’aime bien les switches qui pointent vers le volant, et qui sont positionnés vers le bas. Il suffit de baisser les mains pour les atteindre, sans pour autant lâcher le volant en pleine courbe.
Cependant, il y a un léger hic : la roue semble petite entre vos mains. Si vous pilotez sur des titres du genre rallye ou drift, ça ne pose aucun problème. Mais si vous faites des courses d’endurance ou GT, vous allez sentir que vos mains sont trop proches, ce qui peut ne pas être optimal pour certains pilotes.
Sensations pendant le jeu
On passe maintenant aux sensations du RS50. Pour commencer, j’ai remarqué que la puissance est très bien dosée, avec une saturation qui n’arrive pas si vous configurez correctement le périphérique et le titre sim-racing. Pour ce qui est du feeling, la base est très réactive à ce que fait et subit la voiture que vous conduisez, et ce, sur pratiquement tous les titres sim-racing que j’ai pu tester ce bundle avec.
8 nm de couple ce n’est pas si énorme que ça, surtout si vous avez une expérience en la matière, et Logitech table sur ce chiffre pour pousser sa nouvelle base Direct Drive. C’est précis, réactif, communicatif, et c’est surtout jouissif à utiliser en pleine course. La base n’a pas vraiment de zones floues, mais le volant a tendance à vouloir revenir au centre de manière assez rapide. Ce n’est pas méchant, et on s’y fait rapidement je dois avouer.
Pour ce qui est du volant, eh bien il est petit avec ses 29 cm de diamètre. Si vous avez déjà pris l’habitude des volants de chez Fanatec ou autre avec plus de 30 cm de diamètre, cette roue vous semblera trop petite, pas adaptée aux titres GT/endurance. Par contre sur du rallye, c’est la bonne taille en ce qui me concerne.
Compatibilité du RS 50
Logitech, comme d’habitude, couvre tous les coureurs et leurs plateformes. Vous avez une version pour PC/Xbox, et une pour PC/Playstation. Pour la première, la base ne change pas, et c’est le hub qui permet la compatibilité avec les consoles de Microsoft. Concernant la seconde, la base est spécifique à la Playstation, en plus d’être compatible PC. Donc, faites attention lorsque vous commandez ce bundle.

Rapport qualité-prix
Si vous achetez le bundle (base + volant) et le pédalier, la facture est de 800 € quelle que soit la plateforme, ce qui donne au RS50 un rapport qualité-prix plutôt correct par rapport à la concurrence.
Si vous êtes sur PC ou Xbox uniquement, il y a une astuce pour économiser 80 € : il suffit de prendre chaque périphérique séparément, avec la pince, pour un total de 720 €.
Mon verdict sur le Bundle G RS 50 de Logitech
Logitech apporte une bouffée d’air dans un segment qui est dominé par Fanatec et sa CSL DD et GT DD Pro de 8 nm de couple. Le RS50 offre une alternative viable aux bases de Fanatec, et pour pratiquement le même prix en plus.
Certes, le catalogue de volants de Logitech fait pâle figure face à celui de Fanatec, et c’est d’ailleurs le cas pour toutes les autres marques si on y pense un peu. Cependant, en termes de sensations et de feedback, la RS50 se bât super bien, au point de se poser la question quel écosystème choisir. Même si le GT DD Pro garde une petite avance sur certains aspects, le RS50 reste à mes yeux une base qui vaut clairement le détour.







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