Le fabricant allemand de périphériques sim-racing Fanatec est très connu dans le game, et est surtout très expérimenté aussi. Il faut dire que Fanatec domine plus ou moins le monde du sim-racing depuis plus de 20 ans grâce à des périphériques prémiums, de qualité, fiables et surtout très immersifs. Son catalogue de produits est vaste, touchant pratiquement toutes les bourses, des pilotes du dimanche aux coureurs pros qui ont des besoins très spécifiques.

L’écosystème de la marque allemande est à la fois complet et fonctionne à la perfection avec ses produits. Vous pouvez utiliser pratiquement n’importe quels périphériques sim-racing de Fanatec sur votre setup, et ces derniers ne trouveront aucun mal à se configurer entre eux, à s’adapter et à vous donner les meilleures performances possibles.

Depuis plusieurs années, que ce soit en sim-racing ou en automobile en général, nous avons deux parties d’un équipement : le matériel (hardware) et le logiciel (software). En automobile, cela existe afin de proposer différents équipements et aussi des options à la demande, mais cela sert également à adapter les véhicules aux marchés mondiaux qui ne sont pas souvent les mêmes en termes de besoin et de législation : le hardware reste foncièrement identique, mais le logiciel peut changer drastiquement.

En sim-racing, c’est pratiquement la même chose, et le software nous permet de tirer le maximum de notre setup. Dans cette optique d’optimisation et de poursuite des performances, Fanatec a développé son logiciel de gestion de périphériques sim-racing : Fanalab. Dans ce qui suit, nous allons voir rapidement ce software et quels sont ses points forts.

Fanalab, ça sert à quoi ?

Fanalab est le logiciel qu’utilise Fanatec pour la gestion de ses périphériques et produits. Vous n’êtes pas sans savoir qu’un setup sim-racing se compose d’au-moins 3 périphériques : une base, un volant et un pédalier. On peut également y trouver un shifter, un frein à main, un RevLED, ainsi que d’autres périphériques.

Bien évidemment, chaque produit possède son propre contrôleur ou puce électronique qui permet de gérer son fonctionnement. L’idée derrière l’ajout d’une telle puce ou d’un tel contrôleur est d’avoir un œil sur les données produites par le périphérique et de procéder à des changements sur divers paramètres. Par exemple, sur une base Podium DD2 qui développe un couple maxi de 25 nm, avec l’aide d’un logiciel, en l’occurrence Fanalab, et du contrôleur de la base, on peut configurer le couple selon nos préférences. On peut donc se retrouver avec une Podium DD2 qui ne développe que 15 nm si on le veut. Et voilà pourquoi un tel logiciel est très utile en sim-racing.

Quels sont les périphériques qui peuvent exploiter Fanalab ?

Je ne vous apprends rien en vous disant que le catalogue de produits de Fanatec est très vaste, avec plus de 20 volants, 6 bases, 5 pédaliers, ainsi que d’autres périphériques sim-racing. Dans un souci de cohérence entre les produits, Fanalab est un logiciel qui peut être utilisé avec tous les périphériques sim-racing récents de Fanatec, que ce soit ceux des gammes CSL, ClubSport ou Podium.

Pour faire simple : si c’est siglé Fanatec et que ça n’a pas genre 15 ans, Fanalab est utilisable dessus. Cependant, il y a un hic : étant un logiciel, Fanalab ne fonctionne que sur PC. Les périphériques sim-racing de Fanatec permettent une certaine configuration des puissances du couple par exemple sur les consoles via l’interface de paramétrage des volants, mais c’est limité. Si vous voulez tirer le maximum de votre setup Fanatec, vous devez être sur PC.

Fonctionnement et réglages de Fanalab

Fanalab est un logiciel et vous devrez donc le télécharger et l’installer sur votre PC. Une petite recherche sur Internet et vous trouverez un lien de téléchargement. Petit conseil : n’utilisez que les dernières versions de Fanalab qui proviennent du site officiel de Fanatec. Evitez les forums et autres sites de téléchargement pour des raisons évidentes de sécurité informatique.

Une fois Fanalab installé et lancé, vous trouverez sur son interface « Game Profile », un menu qui contient pratiquement tous les titres sim-racing pris en charge par le logiciel de Fanatec, et cette liste est longue et propose des jeux à la fois arcade, semi-arcade et simulation. L’étape suivante à réaliser consiste à choisir le titre afin d’avoir des données télémétriques de son moteur graphique et de faire des réglages dessus, comme sur l’angle de braquage, l’intensité des effets du jeu, etc.

Voici quelques exemples des réglages possibles avec Fanalab

  • Puissance du retour de force. Ce paramètre permet de régler le retour de force développé par la base, et cela en pourcentage. Plus vous augmentez la valeur, plus la base sortira un couple proche de son maximum.
  • L’angle de rotation max. En fonction de la base que vous utilisez, celle-ci permet d’avoir un angle de braquage maximum qui est paramétré via Fanalab. Cet angle est formulé en degré (°) et le volant se bloquera lorsque vous atteindrez cette valeur. Voyez cela comme atteindre la butée en braquant le volant sur une voiture.
  • L’intensité des effets du jeu. Avec ce réglage, vous avez la possibilité d’altérer tous les effets transmis par le jeu via son moteur graphique, comme les vibrations, les frôlements, les collisions, etc.
  • L’étalonnage du retour de force. En gros, vous allez régler la base DD de sorte qu’elle donne son retour de force de manière brutale, lissée ou entre les deux. Ce réglage est très important sur les bases développant de grosse puissance ou couple, comme la Podium DD2 par exemple. Cet étalonnage permet de régler la sensibilité du retour de force, vous donnant un feedback différent pour, par exemple, un vibreur, un choc, du sable, et tout le reste.
  • L’inertie du volant. Ce réglage apporte une couche supplémentaire de réalisme, surtout si vous voulez ressentir les mouvements de caisse engendrés par le poids de la voiture, les appuis en virage lorsque vous êtes rapide en courbe, et j’en passe.